jeudi 14 juillet 2016

Meurtre aux Jeux olympiques : Un polar antique sans flamme ni couronne


Rosalis et Costas, "deux entraîneurs" qui tiennent le célèbre gymnase "Victoire" à Alexandrie en Egypte, se retrouvent à Olympie à la veille des Jeux olympiques au milieu des officiels et des champions du monde entier.

Le pharaon Ptolémée qui rejoint sur place son fils Alexandros et sa compagne Héléna, espère que les champions alexandrins remporteront le maximum de médailles. Mais Rosalis disparaît mystérieusement. Ne serait-ce pas plutôt un crime? Les athlètes de "Victoire" sont tous susceptibles d'être impliqués dans l'affaire. Quant aux autres cités, jalouses d'Alexandrie, elles sont également suspectes. Alexandros mène l'enquête avec Héléna et l'aide de Kipiou, le singe de Rosalis.

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"Meurtre aux Jeux olympiques"... Rien que le titre fleure bon l'histoire bien surrannée en noir et blanc, pleine de barbouzes et de flics qui boivent du whisky et bouffent du boeuf en daube tous les midis. On s'attend à voir débarquer Raymond Souplex. Ça vaudrait des noms comme "Du rififi dans la schnouf" ou, côté Marmiton, "Purée traditionnelle au jambon de pays" : c'est plein de promesses mais c'est parfois insipide. 

Eh bien là, pareil. Sans compter que bien sûr les JO en question ne sont pas de l'époque moderne. Alors forcément faut expliquer plein de trucs au lecteur. Et pour expliquer il faut du temps. Du temps pris sur l'intrigue elle-même. Résultat, on lit pour moitié un livre d'histoire sur les habitudes sportives de l'antiquité. Ça tombe bien l'auteure est historienne spécialiste de cette époque. L'autre moitié, c'est le livre d'une histoire, un polar. Ça tombe mal, l'auteure n'est pas écrivaine. Son écriture est sans relief. Et l'assemblage "cours d'histoire"-"évolution de l'intrigue" est lourdement monté. 
Bref, j'ai déclaré forfait dès la soixantième page. Les JO, ce sera sans meurtre j'espère, devant ma télé en août. Il y aura plus de suspens que dans ce livre. 

La page 77



Meurtre aux Jeux olympiques. Violaine Vanoyeke. Ed. Le Masque. 2008. 

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