Au fil de ses découvertes, il comprend que ce qu’il a vécu dans ses vies précédentes peut influer sur sa vie présente. Professeur d’histoire, un nouveau défi passionnant se pose à lui : peut-il changer le cours de l’histoire, le réécrire et modifier ainsi la mémoire collective ?
De Paris à l’Égypte, en passant par l’Atlantide, un roman drôle et audacieux sur les mécanismes de la mémoire – individuelle ou générale – et le sens de l’histoire.
Car m'sieur René est historien. Enfin, prof d'histoire. Et il essaie de faire ouvrir les yeux de ses élèves sur la réalité qu'on nous cache dans des livres d'histoire trop académiques qui travestissent la réalité que lui, m'sieur René, connaît. On nous cache tout, que voulez-vous bande de moutons obsédés par le bac !
Sinon le gars René va croiser des tas de "lui-même" antérieurs : un combattant de 14-18 qui va tout lui expliquer sur la stratégie de guerre, une vieille riche qui va lui permettre de récupérer des lingots d'or, et d'autres personnalités qui tiendront, vers la fin du livre, une sorte de réunion où ils se rendront compte les uns et les autres que chacune de leur vie suivante a été marquée par un élément qui leur manquait dans leur propre vie. En gros, mon prochain "moi" sera riche et célèbre. A noter qu'aucun d'eux n'a été très choqué de rencontrer un gars qui leur dit "vous êtes mon ancien Moi, je suis votre Moi futur". N'essayez pas de vous présenter à moi de cette manière, je vous jure que je cours très vite prévenir des gentils messieurs à blouse blanche pour s'occuper de vous.
Ceci dit, il y a bien eu un psy qui a tenté de s'occuper de lui. Pas de bol c'était un psychopathe qui le torturait en lui expliquant que c'était pour son bien. Sous-entendu : faites gaffe aux psys.
Alors donc, faut-il qualifier ce roman ? Permettez-moi de me défouler, car j'ai tout lu jusqu'au bout en espérant que la fin proposerait un tel rebondissement que l'embarras que je traînais depuis les premières pages disparaîtrait. J'y vais : ce livre est une des pires clowneries que j'ai lues, et je ne pensais pas qu'un auteur aussi éminent que Werber oserait publier un truc pareil. C'est nul, mal écrit, l'histoire est grotesque, c'est pitoyable. Je n'avais lu de l'auteur que son premier roman sur les fourmis, que j'avais bien aimé. Je referme cette "boîte de Pandore" le plus vite possible en espérant que toutes les merdes qu'elle contient ne viendront pas polluer davantage la littérature.
Une page au hasard
"Les géants." Ben oui, quoi. |
La Boîte de Pandore. Bernard Werber. Le Livre de Poche. 2018.