vendredi 31 juillet 2015

Moisson Rouge : Un bon polar noir, noir et blanc


Une ville, Personville - Poisonville pour les intimes - gangrenée par la corruption, la violence, les mafias, les trafics... Un détective privé qui a pour mission de tenter de mettre de l'ordre dans ce chaos, en jouant sur les rivalités entre malfrats, tous certainement habillés en costumes sombres et affublés de borsalino. Des mitraillettes qui crépitent, qu'on imagine dotés de chargeurs en forme de camembert. Des hommes qui n'hésitent pas à donner du poing, des femmes - mais très peu - qui jouent fatalement de leur charme, ça fume et ça boit beaucoup d'alcool à tous les coins et les recoins de pages mais ce n'est pas ça qui augmente le plus le taux de mortalité... 

Bienvenue dans les années 30, époque de la prohibition, dans un polar bien noir, comme on en a vu sur les écrans en noir et blanc avec un Humphrey Bogart en héro. C'est plein d'actions, l'histoire est bien montée, les personnages tous bien campés, et le héros a ses faiblesses. Bref c'est du bon, c'est même du grand classique, que dis-je de l'historique, tant l'auteur, Dashiell Hammett, est reconnu comme un des pères fondateurs du roman noir. 

Moisson Rouge. Dashiell Hammett. Folio Policier. 

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