(Présentation éditeur)
Sacré Erlendur. Je ne connaissais pas encore ce personnage enquêteur récurrent d'Arnaldur Inidridason, mais en un polar il m'a paru extrêmement sympathique. Humain et torturé de la tête depuis la disparition de son frère dans une tempête de neige alors qu'il l'accompagnait avec son père dans la nature islandaise quand ils étaient enfants, événement dont il garde la culpabilité de celui qui a survécu et pas l'autre. Humain et tracassé par la situation de ses deux enfants, jeunes adultes, en particulier celle de sa fille qui cherche à sortir de sa toxicomanie, et qui le force à discuter avec son ex-femme, comme si un apaisement entre le père et la mère allait soulager le mal-être et guérir ses addictions. Humain et avide de vérité, au point qu'il enquête en marge de ses fonctions officielles de policier, juste parce qu'il a un doute, juste parce que ce suicide par pendaison, dans une maison isolée au bord d'un lac, de la part d'une femme qui a une peur viscérale de la solitude, il y a quelque chose qui le chiffonne, comme dirait Columbo. Il est sensible, et il a du pif, quoi. En remuant les eaux froides du lac, en plongeant un peu dans l'histoire personnelle douloureuse de la victime, en faisant le lien entre ses croyances sur la vie après la mort, et les expériences morbides auxquelles se sont adonnés certains membres de son entourage quand ils étaient jeunes carabins, Erlendur combat les fantômes - y compris les siens -, et détricote les apparences. Et chacun le sait, quand on détricote, on a froid, surtout en Islande. Alors pour éviter les frissons, le froid dans le dos, ou pire, l'hypothermie, rien de tel qu'un bon polaire pour se tenir chaud. En plus, les polaires, c'est écologique, vu que c'est fabriqué à partir de bouteilles en plastique. Cela tombe bien, Arnaldur Indridason en a, de la bouteille, et ça donne un polar polaire qui s'enfile aisément et qui donne chaud.
- Et sur l'expérience de mort imminente, dont il est question dans le livre (Wikipedia).
Hypothermie, de Arnaldur Indridason. Ed. Points. 2007.
Sacré Erlendur. Je ne connaissais pas encore ce personnage enquêteur récurrent d'Arnaldur Inidridason, mais en un polar il m'a paru extrêmement sympathique. Humain et torturé de la tête depuis la disparition de son frère dans une tempête de neige alors qu'il l'accompagnait avec son père dans la nature islandaise quand ils étaient enfants, événement dont il garde la culpabilité de celui qui a survécu et pas l'autre. Humain et tracassé par la situation de ses deux enfants, jeunes adultes, en particulier celle de sa fille qui cherche à sortir de sa toxicomanie, et qui le force à discuter avec son ex-femme, comme si un apaisement entre le père et la mère allait soulager le mal-être et guérir ses addictions. Humain et avide de vérité, au point qu'il enquête en marge de ses fonctions officielles de policier, juste parce qu'il a un doute, juste parce que ce suicide par pendaison, dans une maison isolée au bord d'un lac, de la part d'une femme qui a une peur viscérale de la solitude, il y a quelque chose qui le chiffonne, comme dirait Columbo. Il est sensible, et il a du pif, quoi. En remuant les eaux froides du lac, en plongeant un peu dans l'histoire personnelle douloureuse de la victime, en faisant le lien entre ses croyances sur la vie après la mort, et les expériences morbides auxquelles se sont adonnés certains membres de son entourage quand ils étaient jeunes carabins, Erlendur combat les fantômes - y compris les siens -, et détricote les apparences. Et chacun le sait, quand on détricote, on a froid, surtout en Islande. Alors pour éviter les frissons, le froid dans le dos, ou pire, l'hypothermie, rien de tel qu'un bon polaire pour se tenir chaud. En plus, les polaires, c'est écologique, vu que c'est fabriqué à partir de bouteilles en plastique. Cela tombe bien, Arnaldur Indridason en a, de la bouteille, et ça donne un polar polaire qui s'enfile aisément et qui donne chaud.
La page 77
Pour aller un chouïa plus loin
- En savoir plus sur l'écrivain islandais Arnaldur Indridason (Wikipedia). Vous allez voir, le 2e "d" de son nom n'est pas vraiment un "d".- Et sur l'expérience de mort imminente, dont il est question dans le livre (Wikipedia).
Hypothermie, de Arnaldur Indridason. Ed. Points. 2007.
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