vendredi 1 août 2014

La Planète des Singes-L'Affrontement : Ces singes qui singent les Hommes comme des cons


Les militants de la Ligue de défense des animaux, de  la SPA, Brigitte Bardot et les téléspectateurs de 30 millions d'amis n'ont plus qu'à vaquer à d'autres occupations (aller à la pêche par exemple) : les animaux sont aussi cons que les humains. La preuve dans cette reconstitution historique (un peu par anticipation certes) qui explique pourquoi un jour le singe sera totalement maître du monde, comme l'a très bien expliqué Pierre Boulle dans son documentaire La Planète des Singes.

Le documentaire filmé de La Planète des Singes (1968) finissait comme ceci. Souvenez-vous.

Ainsi donc, La Planète des Singes-L'Affrontement montre les débuts de la coexistence d'un groupe d'humains rescapés de l'épidémie mondiale qui a décimé l'humanité il y a dix ans, et un groupe de singes devenus intelligents comme les humains. De là, il y a les gentils humains et singes, qui souhaitent une coexistence pacifique, et qui se font confiance. Mais il y a aussi les méchants dans les deux camps, qui ont soif de vengeance (des hommes qui ont peur des singes, des singes qui se souviennent comment les hommes les ont traités), et qui sont prêts à toutes les bassesses pour attiser les peurs pour mieux provoquer des violences.
Et là bien sûr, on pense à des tas de conflits qu'on connaît ou qu'on a connus, ou qu'on a lus dans les livres d'histoire. Mais on voit surtout que les singes, une fois affublés de l'intelligence humaine, peuvent devenir aussi redoutables que les humains.
Alors pour vivre heureux, vivons cons ? N'allons pas jusque là : l'intelligence humaine apporte, on le voit aussi dans le film, la capacité à prendre de la distance, être capable de discuter, de négocier, de faire confiance.

En fait, devant le bien et le mal, face à la haine et à la confiance, les singes deviennent comme les humains : il faut faire avec ces sentiments ambivalents, mais c'est justement cela qui fait de nous des humains.
Là où c'est désespérant, mais après tout on ne fait pas mieux, c'est que les autres singes (le peuple en quelque sorte) suivraient n'importe quel petit Hitler qui leur promettrait vengeance, pureté, contrôle du territoire.
En deux mots, le film est bien fait, on ne s'ennuie pas (ou peu), il y a de l'action, et les effets spéciaux sont plus que jamais bluffants.

On vous dit tout : en fait César, le singe principal du film, c'est lui, Andy Serkis. Ça s'appelle un "effet spécial". 


Réflexion finale : par contre les téléspectateurs qui, comme moi, aiment regarder des documentaires animaliers les nuits d'insomnie à 2 heures du mat' peuvent continuer : savoir que ces connasses de bestioles seraient capables, devant les caméras, d'accomplir des trucs très humains (fourberie, violence, mensonges, manipulation...), voilà qui peut dilater les pupilles. Restez attentifs.



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