dimanche 22 septembre 2019

Soleil de nuit : Le sommeil se lève à l'aise

Chargé de recouvrer les dettes pour le Pêcheur, le trafiquant de drogue le plus puissant d'Oslo, Jon Hansen, succombe un jour à la tentation. L'argent proposé par un homme qu'il est chargé de liquider permettrait peut-être de payer un traitement expérimental pour sa petite fille, atteinte de leucémie.
En vain. Trouvant refuge dans un village isolé du Finnmark, et alors qu'il est persuadé d'avoir tout perdu, Jon croise la route de Lea (dont le mari violent vient de disparaître en mer) et de son fils Knut.
Une rédemption est-elle possible ? Peut-on trahir impunément le Pêcheur ? (présentation éditeur)


Mais alors Jo, on se laisse aller ? On invite le lecteur dans la tête d'un fugitif et on n'y entrepose qu'un flocon d'angoisses et quelques degrés d'astuce pour s'en sortir ? Et histoire de tirer quelques pages de plus, on invente une petite histoire à l'eau de rose avec une autochtone un peu perdue ? Qu'est-ce qui t'es arrivé, Jo ? Un coup de mou ? Un coup de froid, attrapé dans les fraîches contrées de cette molle aventure ? En tout cas je me suis bien ennuyé. Je ne t'en veux pas pour cette fois, mais franchement malgré le soleil constamment au-dessus de l'horizon en ces lieux nordiques et l'époque de l'année choisie pour ce roman, c'est bien le sommeil qui m'a servi au mien, d'horizon, pendant toute sa lecture. 

Soleil de nuit, de Jo Nesbo. Folio Policier. 2016.

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