vendredi 21 mars 2014

Bête à Bon Dieu : un polar sur la table de nuit



Je m'emm... à lire ce roman, mais je m'emm... Quatre fois (pas plus, pas moins) que je recommence à le lire. Et je n'arrive pas à trouver le déclic qui fait que ça m'intéresse, que je me passionne, que j'ai envie de lire la page suivante. Je n'ai même pas envie de vous raconter l'histoire, autant que vous la lisiez là (et encore, le début du résumé fait peur : "Bête à Bon Dieu est un livre crépusculaire et sans issue". Mdr, ptdr, lol.)
Résultat, impossible de passer les 50 premières pages. Frustration. Enervement. Envie de balancer le bouquin contre le mur. Ce côté insupportable des auteurs qui veulent faire de l'intimisme en entrant dans la tête du héro, et qui veulent en profiter pour faire des belles phrases "bien pensées". Genre : "Nous trimbalons notre monde avec nous". Ou "Si l'humanité ne supporte pas trop la réalité, elle n'a pas non plus besoin qu'on lui parle avec trop de vérité". On devine le gars qui veut faire des phrases mémorables. En attendant, puisque c'est un polar, je cherche toujours l'objet du défi. Du coup ça reste sur ma table de nuit, ça l'encombre, il y a de la poussière qui commence à grandir dessus...

Il y a des oeuvres comme ça, qu'on commence à lire et, chose terrible, on n'accroche pas. Ouf je ne suis pas le seul, sur ce blog quelqu'un s'épanche sur le même problème, et en plus sur des oeuvres qu'on n'a pas le droit de ne pas aimer. Mais je suis très d'accord avec elle, et je sens que j'ai les mêmes "non-envie" qu'elle. Et sur ce roman, non, je n'ai pas envie. Dommage, ça avait l'air bien.

Bête à Bon Dieu, une enquête de Lew Griffin. Par James Sallis. Folio. 


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