jeudi 3 avril 2014

La Maison à Vapeur : du Jules Verne, du pur chocolat dégusté sur un lit



Un gamin... Comme un gamin que j'étais à lire cette BD inspirée d'un roman de Jules Verne (pas sûr que la BD corresponde vraiment au roman, celui-ci je ne l'ai pas lu, mais qu'importe). Comme un gamin que j'étais qui rêvait sur toutes les histoires du père Jules, que ce soit un Capitaine de 15 ans, 20 000 lieues sous les mers, Le Tour du Monde en 80 jours, etc. Tout ça m'a fait profondément rêver, m'a évadé, m'a forgé, même. Juste un truc : malgré les aventures aux quatre coins du monde qu'a racontées l'écrivain, je ne suis pas un globe trotter. Mais Jules Verne non plus, à ce que je sache. Et qu'importe, tout cela n'est que littérature. Et c'est déjà beaucoup.
Bref, toujours est-il que l'aventure racontée dans cette BD est typique "vernien". D'abord une avancée technologique (imprégnée d'un côté bien suranné typique de l'époque) : une machine à vapeur qui permet de se déplacer en-dehors d'une ligne de chemin de fer (un truc de ouf) sur de longues distances, avec des wagons derrière. Côté "époque", la machine à vapeur a l'allure d'un éléphant. Tranquille, mais puissant. On est, avec Jules Verne, dans l'idée que le progrès scientifique est sans limite, il est en marche et ne s'arrêtera pas.
Là-dessus, un voyage à travers des pays exotiques. Ce sera en Inde que se traînera l'éléphant à vapeur. Ce sont les nouvelles frontières du monde, qu'il faut explorer puis civiliser.
Et puis, pour le côté "ouhla, une histoire à faire frissonner"... un histoire à faire frissonner, lardée de populations locales un peu frustres et violentes (les civiliser, vous dis-je !).
Tout y est, le progrès, l'exotisme, la civilisation en marche, les sauvages à faire évoluer, une intrigue simple mais efficace. A déguster, vautré sur son lit, avec un carré de chocolat, comme quand on avait 10 ans.

Et pour aller plus loin...

Le 24 mars dernier, Jules Verne disparaissait il y a 109 ans. La Maison de Jules Verne à Amiens peut être visitée. Mais il y a surtout les Machines de l'Ile, à Nantes (où il est né en 1828) qui font partir en vrille l'imagination des visiteurs. A voir absolument, c'est fantastique.

La Maison à Vapeur. Samuel Figuière. Ed. Clair de Lune. 


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